Du 7 au 11 juillet, se tenait la 11e édition de notre Semaine de formation internationale à Strasbourg. Cette année la thématique abordait « La Nature en centre ancien ». L’événement était en partenariat avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère de la Culture.
Les 17 participants représentaient 6 pays et une vingtaine de villes. Le Mexique (association des 10 villes classées UNESCO), l’Argentine (Santa-Fé, la Macédoine du Nord (Kavardaci), l’Albanie (Elbasan, Shkodra, Lezha) , la Roumanie (Sibiu, Cluj) et la Georgie (Tbilissi), la Palestine (Ramallah, Sabastiya, Dura, l’association des autorités locales palestiniennes).

Ateliers et visites de la Semaine de formation internationale
Accueillis par les élus de la ville de Strasbourg et par notre Vice-Présidente de Sites & Cités en Région Grand-Est, ces professionnels internationaux (architectes, urbanistes, responsables du patrimoine, d’associations…) ont pu suivre tout au long de la semaine cinq ateliers. Ils qui déclinaient la thématique de la « nature en centre ancien » à travers des retours d’expériences de villes et d’experts français. Ils y ont également présenté leur projet d’aménagement et de végétalisation de leurs espaces urbains.
Pour l’atelier sur « Le projet de végétalisation d’un centre ancien : de la parcelle au grand paysage » sont intervenues les villes de Reims et de Metz. Une historienne de l’horticulture et des jardins a également pris part à l’atelier.
Les villes de Strasbourg et de Besançon ont partagé leurs expériences dans le cadre de l’atelier sur « la transformation des ceintures de centres anciens en boucliers verts ».
Puis la question portant sur « le cycle de l’eau et les sols vivants » a été illustrée par les projets de Longwy, Mulhouse et Epernay.
Pour aborder « la prise en compte de la biodiversité dans les centres anciens », l’atelier s’est appuyé sur les expériences des villes de Toul et de Strasbourg puis des intervenants du CEREMA et de la LPO.
Le dernier atelier abordait « le bio-climatisme au regard de la restauration responsable du bâti ancien » à travers les présentations du CREBA et d’une architecte du patrimoine œuvrant en région Grand Est.
Des visites à Strasbourg, Colmar et Sélestat ont permis d’illustrer la protection et la renaturation des centres urbains historiques.
Pour s’adapter aux effets des îlots de chaleurs urbains, aux sécheresses, aux inondations provoqués par les bouleversements climatiques et lutter contre l’érosion de la biodiversité, les villes du monde entier doivent replacer la nature au cœur de leurs centres anciens. Ces mesures mentionnées lors de notre semaine de formation internationale, sont urgentes pour que nos cités restent vivantes et vivables demain.