Montbéliard

Mont­béliard est la Ville-cen­tre d’une Aggloméra­tion de 72 Com­munes (Pays de Mont­béliard Aggloméra­tion) qui se situe dans le bassin de vie du pays de Mont­béliard, dans le départe­ment du Doubs entre le mas­sif des Vos­ges et la chaîne du Jura, à la con­flu­ence de deux cours d’eau : la Lizaine et l’Allan, tous deux afflu­ents du Doubs.

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Maire : Marie-Noëlle BIGUINET
Hôtel de ville
BP 95287
25200 MONTBÉLIARD
Tél : 03 81 99 2200
contact@montbeliard.com
http://www.montbeliard.fr
Elue référente :
Marie-Noëlle BIGUINET, Maire
cabinet.du.maire@montbeliard.com
Pro­fes­sion­nelle référente :
Fabi­enne ROLHION, Direc­trice du Ser­vice Développe­ment Ter­ri­to­r­i­al et Urbanisme
frolhion@montbeliard.com

L’histoire en bref

Les pre­mières traces d’urbanisation mont­béliar­dais­es remon­tent au Xème siè­cle, quelques habi­ta­tions se regroupaient alors sur le rocher for­ti­fié sur­plom­bant l’Allan. Au Moyen-Âge la ville se développe autour de son château et croit pro­gres­sive­ment. Au XVème siè­cle, la ville passe sous la gou­ver­nance des Ducs du Wurtem­berg et fait par­tie inté­grante de l’Empire Ger­manique et le restera jusqu’à la fin du XVI­I­Ième, date à laque­lle elle est rat­tachée à la France. A cette époque, le Comte Frédéric Ier fait appel à un archi­tecte urban­iste Alle­mand Hein­rich Schikhardt pour engager des travaux dans la Cité des Princes (tem­ple luthérien Saint-Mar­tin, Logis des gen­til­shommes, con­struc­tion de maisons bour­geois­es…) et éten­dre la ville vers l’Ouest (Neu­veville) l’actuel faubourg de Besançon con­stru­it sur la base d’un plan orthog­o­nal. L’empreinte lais­sée par cet archi­tecte-urban­iste de la Renais­sance forte­ment influ­encé par l’architecture ital­i­enne de cette époque, est aujourd’hui encore forte­ment présente dans la ville. De nom­breux édi­fices sont encore présents. Cette influ­ence ger­manique apporte une spé­ci­ficité archi­tec­turale : la ville s’est dévelop­pée autour d’un Tem­ple, avec la con­struc­tion de bâti­ments publics « mod­ernes » (ZAC dans les années 90), la recon­ver­sion de bâti­ments his­toriques et d’espaces publics… La com­mune est mono-polaire, elle est con­sti­tuée d’un seul noy­au vil­la­geois autour duquel se sont gref­fés les quartiers d’habitat faubouriens, pavil­lon­naires et collectifs. La loi Loucheur (con­struc­tion d’habitations pop­u­laires de type HBM ou cité-jardin avec l’aide de l’État) mar­que le tis­su mont­béliar­dais. En effet la ville est la pre­mière à béné­fici­er de cette mesure et créait un nou­veau quarti­er sous une forme se rap­prochant des cités-jardins. 241 loge­ments soci­aux pren­dront alors place dès les années 1930, ce sont surtout des maisons mitoyennes avec jar­dinets indi­vidu­els organ­isées radio-con­cen­trique­ment autour d’une place et de bâti­ments col­lec­tifs cen­traux. (ce quarti­er est aujourd’hui classé en SPR, il a été classé dès les années 1989 en ZPPAU). En 1989, une ZPPAU est instau­rée sur le périmètre du noy­au his­torique moyen âgeux de Mont­béliard élar­gi au faubourg de Besançon (Neu­veville de la Renais­sance) et à la cité jardin Loucheur (Quarti­er de la Citadelle). Dans la péri­ode con­tem­po­raine, la présence du site Peu­geot, puis PSA Peu­geot-Cit­roën a forte­ment joué sur l’urbanisation et, encore aujourd’hui, mar­que le ter­ri­toire. Si le site est imposant de par sa super­fi­cie (256 hectares) il con­di­tionne forte­ment le ter­ri­toire et a généré un besoin très impor­tant et soudain de main d’œuvre qui devant être logée en des temps record, le quarti­er de La Chif­fogne tout d’abord (60) puis celui de la Petite Hol­lande ont ain­si émergé dans ce but. (Procé­dure ZUP en 1963 – aujourd’hui Quartiers Poli­tique de la ville (QPV). Depuis les années 1990 le site PSA Peu­geot-Cit­roën de Sochaux-Mont­béliard con­nait quelques dif­fi­cultés et son influ­ence en tant que moteur de la démo­gra­phie et du développe­ment s’essouffle. Ces effets se font net­te­ment ressen­tir, notam­ment au regard de l’étude du sol­de migra­toire et des emplois pro­posés sur le territoire. Après une aug­men­ta­tion con­sid­érable de la pop­u­la­tion entre 1968 et 1982 (plus de 3% par an en moyenne), la péri­ode entre le milieu des années 80 et 2011 a con­nu un net tasse­ment de cette dynamique, le taux d’accroissement annuel de la pop­u­la­tion, étant devenu large­ment négatif. Les vari­a­tions démo­graphiques et les phénomènes de délaisse­ments de cer­tains espaces rési­den­tiels (cen­tre-ville notam­ment) depuis près de vingt ans amè­nent par néces­sité à repenser le fait urbain mont­béliar­dais (opéra­tions de renou­velle­ment urbain dans les quartiers Poli­tique de la ville, et en cen­tre-ville), l’attractivité et le développe­ment des ser­vices et équipements (den­si­fi­ca­tion urbaine, fin de l’extension urbaine et des lotisse­ments en périphérie).

Politique patrimoniale, labels, procédures et outils

Depuis la fin des années 80 : poli­tique pat­ri­mo­ni­ale mise en place par la Ville
  • 1986 : Mise en place d’une OPAH : 400 immeubles
  • 25/01/1989 : la ZPPAU est créée par arrêté pré­fec­toral, après l’accord de la Ville.
  • Aug­men­ta­tion du nom­bre de Mon­u­ments His­toriques classés et inscrits à l’Inventaire sup­plé­men­taire (château, église St-Maim­boeuf, tem­ple St-Georges, hôtel de Franquemont…)
  • Opéra­tion « Couleur » : ser­vice-con­seil pour les ravale­ments de façades
  • Poli­tique de Réfec­tion des toitures
  • Reval­ori­sa­tion des espaces publics

OUTILS DE PROTECTION OU DE GESTION DU PATRIMOINE

Révi­sion de la ZPPAU
  • 25/01/1989 : créa­tion de la ZPPAU
  • 22/10/1993 : déci­sion munic­i­pale de révis­er la ZPPAU de 1989. Néces­sité d’assouplir le règle­ment, d’élargir le périmètre (bâti du XIXè et XXè siè­cles, volet paysager intro­duit par loi « Paysages » du 8 jan­vi­er 1993). 1ère procé­dure de révi­sion de ZPPAU au niveau national.
  • 1996 : lance­ment des études juridiques, envi­ron­nemen­tales et urbaines.
  • 1996 — 2001 : la pri­or­ité est don­née à la révi­sion du règle­ment de la Citadelle, dans un con­texte d’accession sociale à la pro­priété (50% du parc du bailleur social sur le quarti­er), Le nou­veau règle­ment est adop­té le 16 févri­er 2001.
Site Pat­ri­mo­ni­al Remar­quable depuis juil­let 2016 – avec un Plan de Val­ori­sa­tion de l’architecture et du pat­ri­moine (PVAP) en cours – lance­ment de la procé­dure est prévu pour le dernier trimestre 2018

PROJETS URBAINS

  • Eco-quarti­er des Blancheries situé en cen­tre-ville dans le périmètre du SPR,
Dans le cadre du pro­jet Cœur de Ville :
  • Plan lumière Pat­ri­moine (2017)
  • Sché­ma directeur des espaces publics (2018)

PROGRAMME D’ACTION SPÉCIFIQUE POUR LE BÂTI ANCIEN ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

  • Ville retenue par le Gou­verne­ment au titre du plan Cœur de Ville
  • Ville can­di­date pour le plan en faveur des nou­veaux secteurs protégés

OUTILS OPÉRATIONNELS

OPAH

  • Engage­ment de la Ville cette année dans une étude pré-opéra­tionnelle de mise en place d’une OPAH (dernier trimestre 2018).

INVENTAIRES

  • Des inven­taires seront effec­tués dans le cadre de l’é­tude pré-opérationnelle

CHARTES

  • Pour les enseignes : Cahi­er de recom­man­da­tions pour les enseignes en SPR
  • Pour les devan­tures com­mer­ciales : Charte – cahi­er de recom­man­da­tions pour la requal­i­fi­ca­tion des façades com­mer­ciales en SPR
  • Pour l’oc­cu­pa­tion du domaine pub­lic : Charte et Cahi­er de recom­man­da­tions pour les terrasses
  • Pour la pub­lic­ité :
    • Pub­lic­ité inter­dite en SPR
    • Pas de RLP mis en place

AUTRES ACTIONS

  • Plan de poly­chromie des rues (référence pour les ravale­ments de façades d’immeubles en SPR).
  • Mise en place d’un con­seil couleur pour les ravale­ments d’immeubles
  • Mise en place d’un design­er pour les façades commerciales
  • Élab­o­ra­tion d’un plan lumière pat­ri­mo­ni­al (mise en lumière des bâti­ments remar­quables de la Ville)

AUTRES LABELS

  • Label 4 fleurs

Valorisation et animation de l’architecture et du patrimoine

  • Mise en lumière du bâti­ment du Château – deux­ième trimestre 2018

PROJET D’EXTENSION DU LABEL PAH

  • Ges­tion du label par les ser­vices de l’Agglomération
  • Renou­velle­ment de la con­ven­tion en cours

AUTRES ACTIONS DE MÉDIATION ET D’INTERPRÉTATION DES PATRIMOINES

  • Mise en place d’un cir­cuit urbain Schick­hardt (sen­tier urbain de 3 Km) (vis­ite guidées ani­mée par des guides du Patrimoine)

Tourisme patrimonial

DÉMARCHES DE TOURISME CULTUREL

  • Itinéraire cul­turel du con­seil de l’Europe Hein­rich Schikhardt.
  • Met­tre en valeur les réal­i­sa­tions de l’architecte Schikhardt (en France et en Alle­magne) et dévelop­per le tourisme culturel

CONVENTION AVEC L’OFFICE DE TOURISME

  • Con­ven­tion signée avec l’Of­fice de Tourisme
  • Des vis­ites du pat­ri­moine his­torique de la ville
  • Cir­cuit Schikhardt

Coopération internationale

PARTENAIRES ET THÉMATIQUES DE TRAVAIL

  • Ville de Ludwigsburg
1ère Ville jumelée avec une ville alle­mande après la 2ème Guerre mon­di­ale : le jume­lage Mont­béliard-Lud­wigs­burg, le pre­mier jume­lage de deux villes française et alle­mande dont le pro­jet a été ini­tié en 1950 soit seule­ment 5 ans après la Sec­onde Guerre Mondiale. Échanges sportifs, échanges sco­laires, cul­turels, pro­jets des ser­vices des espaces verts des deux com­munes (2017 — Vigne)
  • Ville de Zim­tan­ga Burk­i­na Faso Pro­jet de maraichage

EXPÉRIENCE

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