Mirmande

Vil­lage per­ché de la Val­lée de la Drôme, classé par­mi les plus beaux  vil­lages de France, Mir­mande saura vous faire décou­vrir sa richesse his­torique et cul­turelle, allant de son bourg cas­tral en pas­sant par les sen­tiers péde­stres aux alen­tours pour les amoureux de la nature.

Photos
Plan de situation
Contacts
Ressources
Tour ronde © OT Val de Drôme
Chapelle Sainte Lucie © OT du Val de Drôme
Sainte Foy © OT du Val de Drôme
Rue de l’horloger © OT du Val de Drôme
Rue de la Chabrerie © OT Val de Drôme
Place d’Aurouze © OT Val de Drôme
Grande Rue (2) © OT Val de Drôme
Grande Rue © OT Val de Drôme
Vue du Vergers du Chareyron © OT Val de Drôme
Vue générale (3) © Jean-Baptiste Massart
Vue générale © OT Val de Drôme
Vue générale (2) © OT Val de Drôme

Maire : Benoit MACLIN
Mairie de Mirmande
13, rue du boulanger
26270 MIRMANDE
Tél : 04 75 63 03 90
mairie@mirmande.org
http://www.mirmande.org/
Élue référente :
Flo­rence IBARRA, Adjointe en charge du pat­ri­moine et de l’urbanisme
f.ibarra@mirmande.org

Pas de ressources actuelle­ment.

L’histoire en bref

L’implantation humaine est cer­taine pour la péri­ode gal­lo-romaine à Mir­mande, posi­tion dom­i­nante de la val­lée du Rhône. En 1238, la famille des Adhé­mars implante un château sur cet emplace­ment stratégique. En con­tre­bas, le petit vil­lage for­ti­fié, qui com­mence à se con­stituer, se dote d’une pre­mière enceinte. Au 13ème siè­cle, la seigneurie de Mir­mande passe à l’évêché Valenti­nois, qui la con­servera jusqu’à la révo­lu­tion. Un sec­ond rem­part est con­stru­it au milieu du 14ème siè­cle. Le bâti dense s’implante à flanc de coteau en une suc­ces­sion de ter­rass­es. Après les pil­lages et destruc­tions des guer­res de reli­gion, dès le 17ème siè­cle, la séri­ci­cul­ture se développe ouvrant une péri­ode prospère qui per­met à Mir­mande de con­naître une forte aug­men­ta­tion de pop­u­la­tion. Au milieu du 19ème siè­cle, le vil­lage pour­suit son exten­sion et sort de ses rem­parts, un petit faubourg com­mençant alors à se dessin­er autour de l’église Saint-Pierre. Les deux hameaux dévelop­pés sur l’axe routi­er de la val­lée du Rhône, Les Reys et Saulce, se dis­so­cient en 1860, créant la nou­velle com­mune de Saulce. Avec l’effondrement de l’industrie de la soie, Mir­mande con­nait un déclin économique et démo­graphique, cette crise se traduisant par l’abandon des maisons et des mas agri­coles qui tombent petit à petit en ruine. Les années 1930, et l’arrivée du pein­tre André Lhote, mar­quent le début du renou­veau de Mir­mande. L’artiste, séduit par les paysages et l’ambiance du vil­lage, y organ­ise une école d’été et entre­prend le sauve­tage de l’église Sainte-Foy et du vil­lage. Alors que la démo­gra­phie la plus basse est atteinte en 1975 (407 habi­tants), dans les années suiv­antes, la restau­ra­tion du pat­ri­moine bâti et la con­struc­tion de nou­veaux loge­ments posi­tion­nent rapi­de­ment Mir­mande comme un lieu de vie préservé entre Mon­téli­mar et Valence, mais aus­si comme un lieu de vil­lé­gia­ture con­tribuant au fort développe­ment d’une économie touris­tique et culturelle.

Politique patrimoniale, labels, procédures et outils

La prise de con­science de la valeur pat­ri­mo­ni­ale de Mir­mande a été déclenchée par André Lhote qui a porté les pre­mières deman­des de pro­tec­tion, au titre des sites puis des MH :
  • 18 juin 1946 : arrêté min­istériel por­tant classe­ment de l’ensem­ble con­sti­tué par l’an­ci­enne église Sainte Foy et le cimetière par­mi les Sites de car­ac­tère et arrêté min­istériel inscrivant le vil­lage et ses abor­ds à l’In­ven­taire des Sites pittoresques.
  • 27 jan­vi­er 1948 : arrêté min­istériel inscrivant l’église Ste Foy à l’in­ven­taire sup­plé­men­taire des Mon­u­ments Historiques.
Une sec­onde phase, alors que Haroun Tazi­eff est Maire de Mir­mande, per­met de dévelop­per la pro­tec­tion du paysage plus large : décret du 12 novem­bre 1986 clas­sant par­mi les Sites pit­toresques, l’église Sainte Foy et ses abor­ds (tout le haut-vil­lage), arrêté du 7 févri­er 1989 créant la ZPPAU℗ de Mir­mande. Le 26 juin 2006 une carte com­mu­nale est adoptée.

LABELS

  • Plus Beaux Vil­lages de France depuis 1998

OUTILS DE PROTECTION OU DE GESTION DU PATRIMOINE

Actuelle­ment ZPPAUP mise en place en 1989, révisée en 1995.

PROJETS URBAINS

Actuelle­ment, deux procé­dures, menées en par­al­lèle et en cohérence, doivent per­me­t­tre de met­tre en place un Plan Local d’Urbanisme et un nou­veau règle­ment de SPR par trans­for­ma­tion du règle­ment de la ZPPAUP en règle­ment AVAP.

PROGRAMME D’ACTION SPÉCIFIQUE POUR LE BÂTI ANCIEN ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Mise en place par la com­mune d’une per­ma­nence d’architecte-conseiller (1/2 journée par mois).

OUTILS OPÉRATIONNELS

Volon­té de met­tre en place des for­ma­tions (arti­sans, habi­tants, maîtres d’œuvres…)

Politique patrimoniale, labels, procédures et outils

L’église Sainte Foy, désacral­isée est devenu un lieu cul­turel : expo­si­tions, con­certs s’y suc­cè­dent du print­emps à l’automne, per­me­t­tant d’offrir l’accès à ce lieu pat­ri­mo­ni­al à la faveur d’un événe­ment cul­turel et de pro­mou­voir la pro­duc­tion artis­tique, notam­ment locale. Depuis 4 ans, la com­mune accueille une ses­sion inten­sive d’une semaine sur le thème pat­ri­moine et paysage du Diplôme de Spé­cial­i­sa­tion Archi­tec­ture et Pat­ri­moine (DSA post mas­ter) de l’ENSA de Paris-Belleville. Ce tra­vail per­met une étude du vil­lage par des archi­tectes en for­ma­tion de spé­cial­i­sa­tion sur le pat­ri­moine, les études et mini-pro­jets réal­isés offrent un regard renou­velé, une réflex­ion utile aux élus et aux habi­tants ou amateurs.

PROJETS DE VALORISATION DU PATRIMOINE PAR LE NUMÉRIQUE

Souhait de dévelop­per des pro­jets de val­ori­sa­tion du pat­ri­moine par le numérique.

EXPOSITIONS

  • Lors de JEP, ouver­ture de l’église Ste Foy et de la Chapelle Sainte Lucie
  • Présen­ta­tion des travaux des archi­tectes étu­di­ants (cités plus haut).

AUTRES ACTIONS DE MÉDIATION ET D’INTERPRÉTATION DES PATRIMOINES

Vis­ites guidées sur réser­va­tion pour les groupes

Tourisme patrimonial

QUELLES DÉMARCHES

L’Office du Tourisme mutu­al­isé (dans le cadre de la CC) est en cours de struc­tura­tion. Sa stratégie est en cours de définition. La com­mune de Mir­mande essaie de lier tourisme pat­ri­mo­ni­al, cul­turel et de nature : le site du vil­lage, sa tra­di­tion artis­tique, son paysage naturel et cultivé.

CONVENTION AVEC L’OFFICE DE TOURISME

Une salariée munic­i­pale mise à dis­po­si­tion à 50% de l’Office du Tourisme par con­ven­tion. Ouver­ture du lieu d’accueil toute l’année (7j/7 en juil­let août).

Coopération internationale

Aujourd’hui, pas de thé­ma­tiques de tra­vail à l’in­ter­na­tion­al, hors quelques ini­tia­tives de la CC ou de la DT. Pro­jet de restau­ra­tion et de val­ori­sa­tion de la Chapelle Sainte Lucie par la Fon­da­tion du Pat­ri­moine

EXPÉRIENCE

La com­mune de Mir­mande a lancé, avec l’aide de la Fon­da­tion du Pat­ri­moine, une opéra­tion de restau­ra­tion et de val­ori­sa­tion de la Chapelle Sainte Lucie, con­stru­ite au 19ème siè­cle par souscrip­tion à la sor­tie Est du vil­lage à prox­im­ité de ce qui était alors une mag­naner­ie et fila­ture. Sa dimen­sion intime, son archi­tec­ture sim­ple et har­monieuse, la déli­catesse de son autel, la qual­ité de la stat­ue représen­tant Sainte Lucie, son envi­ron­nement bucol­ique con­fèrent à cet ancien lieu de culte un charme certain Une pre­mière phase a per­mis la restau­ra­tion du toit, de l’autel et de la stat­ue. Une sec­onde tranche per­me­t­tra d’assurer les travaux intérieurs (enduits, sols, élec­tric­ité) et d’améliorer son acces­si­bil­ité afin de lui per­me­t­tre de s’ouvrir le plus large­ment pos­si­ble au pub­lic, notam­ment à la faveur d’événements culturels.