Cayenne (Guyane)

Chef-lieu de la Guyane, Cayenne est située à l’est du ter­ri­toire sur la côte atlan­tique du con­ti­nent sud-améri­cain. C’est une ville d’histoire con­stru­ite sur un plan en dami­er imag­iné au 18ème siè­cle. Sou­vent mécon­nue des mét­ro­pol­i­tains, ou tris­te­ment célèbre, en rai­son du bagne dont il reste encore quelques ves­tiges à ce jour; Cayenne est un lieu fasci­nant et unique que l’on a du mal à quit­ter une fois qu’on y a mis les pieds.

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Contacts
Ressources

Maire : Marie-Lau­re PHINERA-HORTH
Hôtel de Ville
1, rue de Rémire
97300 CAYENNE
Tél : 05 94 39 70 70
contact@ville-cayenne.fr
www.ville-cayenne.fr
Élue référente :
San­dra TROCHIMARA, Maire-Adjoint déléguée à la Culture
sandra.trochimara@ville-cayenne.fr
Pro­fes­sion­nelle référente :
Gwla­dys NORTON DANEY-DE-MARCILLAC, Directeur de l’aménagement
g.norton@ville-cayenne.fr

L’histoire en bref

La ville se caractérise par ses magnifiques maisons anciennes de type créole que l’on trouve surtout en centre-ville. Cayenne, bien que lancée sur la voie du modernisme, a su conserver son aspect traditionnel à travers les monuments et sites historiques présents dans la ville. La présence des nombreux espaces verts et de la plage à quelques encablures du centre offre aux Cayennais un cadre de vie qui ne ressemble en rien à celui d’une ville ordinaire.

L’un des intérêts réels de Cayenne est son magnifique marché dit Marché Central. Il ouvre ses portes les mercredis, vendredis et samedis matin. La population s’y rend généralement pour se procurer des produits locaux frais. On y vient aussi pour se restaurer sur place, quant aux nombreux visiteurs, ils y trouvent des souvenirs et présents en tout genre à emporter avec eux.

Cayenne donne aussi l’occasion de visiter ses deux principaux musées: le Musée local de la Guyane (Musée Franconie) et le Musée des cultures guyanaises. Témoignages de la volonté guyanaise de développer la culture locale, ces musées rassemblent les intérêts historiques et culturels du territoire (animaux conservés dans du formol, maquettes, etc), et présentent essentiellement les créations d’artistes locaux confirmés ou pas.

L’océan offre quelques plages à proximité du centre-ville. Elles sont prises d’assaut par les baigneurs le week-end et les périodes de vacances scolaires. Il faut également se rendre sur la place des Palmistes, place symbolique de Cayenne, où ont été plantés des palmiers géants. C’est le lieu privilégié des manifestations ou regroupements populaires notamment en soirée.

En termes de restauration, vous pourrez profiter d’un large choix gastronomique. On trouve de nombreux restaurants créoles, français, chinois ou encore laotiens au centre-ville. Vous pourrez alors découvrir les saveurs diverses et variées de notre région. Enfin, il n’est pas possible de citer la Ville de Cayenne sans évoquer son carnaval. C’est l’un des plus longs au monde, il débute à chaque début d’année, et offre à ses spectateurs des moments magiques et inoubliables. 

Politique patrimoniale, label, procédures et outils

Face à l’ambition de faire de Cayenne une ville « capitale d’Outre-mer », la municipalité doit rénover le cadre global de la ville en apportant obligatoirement des réponses aux problématiques qui sont celles :

  • Du positionnement central de la ville qui engendrent des surcoûts de fonctionnement,
  • Du renforcement et de la diversification du tissu économique,
  • Du repositionnement comme ville ouverte sur la mer (pêche, tourisme, loisirs),
  • D’un développement urbain cohérent et de la reconstruction de la ville sur elle-même.

Le levier essentiel de la mise en œuvre de ces projets est d’ordre financier. L’importance de la tâche est telle, qu’elle ne peut pas se faire sur les fonds actuels de la Mairie de Cayenne.

C’est pourquoi, la municipalité de Cayenne s’attache à augmenter ses recettes pour faire face aux problématiques auxquelles elle est confrontée.

La stratégie se décline comme suit :

  • Accéder à des ressources supplémentaires en régularisant l’ensemble des occupations du domaine public,
  • Étudier toutes les opportunités de vente du domaine privé communal aujourd’hui occupé,
  • Réduire les charges fiscales de la Mairie de Cayenne,
  • Développer une politique forte et efficace de recouvrement des taxes liées à l’urbanisme.
  • Réglementer le stationnement en centre-ville.

Outils de protection ou de gestion du patrimoine

La place des palmistes : La Place des Palmistes est un remarquable espace crée dès le XVIIIème siècle, planté de 489 palmiers en quinconce, en 1834. Cet espace est classé monument historique depuis le 9 mars 1999.

Aujourd’hui, plus de la moitié de ces arbres géants ont disparu et d’autres continuent de mourir. La place a été aménagée à plusieurs reprises, entre 1834 et 1957, lorsque l’on implanta la statue de Félix Eboué. Depuis les lieux ne cessent de se dégrader et un mobilier anarchique se déploie tandis que le plan ancien disparaît. Cet espace est le principal lieu de vie de la ville de Cayenne, lieu de toutes les manifestations. Mais il est aussi occupé par des marchands forains et des marchands ambulants. L’objectif de la ville de Cayenne est de redonner à cette place toute sa majesté et de conserver à Cayenne ce centre en y permettant des rassemblements populaires et culturels. Pour cela, il est nécessaire de lier les compétences multiples, d’analyser avec soin les lieux, les besoins et de concevoir le projet de restauration des arbres et d’aménagement des espaces. L’analyse historique et iconographique est d’abord essentielle :

  • 1821
    • 1er aménagement de la place de l’Esplanade par le Baron de Laussat.
    • Plantation d’une double rangée de tamariniers à la place de la savane mais espace encore d’aspect semi-sauvage.
    • Deux axes (rue centrale/ axe dans le prolongement de la rue Lalouette)
  • 1842
    • 2ème aménagement de la place de l’Esplanade et de la Place d’armes.
    • La Place d’armes est régularisée et agrandie.
    • La place de l’Esplanade s’étend, englobant les îlots NORD et SUD. Des palmiers sont plantés en lieu et place des tamariniers.
    • L’axe principal Nord-Sud de la Place s’aligne sur l’entrée de l’hôpital, elle-même centrée sur la façade principale de l’hôpital.
  • 1867
    • 3ème aménagement de des deux places = création de cheminements piétons/ sentiers de promenade.
    • Création de sentiers de promenade sur la Place du Gouvernement qui mène à la nouvelle fontaine.
    • Reconstruction de l’hôpital et déplacement de l’axe Nord-Sud vers l’Ouest pour conserver l’alignement avec l’entrée de l’hôpital.
    • Mise en place d’une fontaine sur la place de l’Esplanade.
  • 1891
    • Sur la place du gouverneur, modification du tracé du cheminement piéton.
    • Ajout d’une rangée de palmiers à l’Est et à l’ouest.
  • Dates non disponibles
    • Nouveau tracé pour le cheminement piéton de la Place de Grenoble. Plantation de Palmiers et abattage de manguiers.
    • Création de parkings à l’Ouest de la place de Grenoble.
    • Mise en place de la statue Félix Eboué à la place de la fontaine.
    • Mise en place d’une scène, d’une tribune, de sanitaires et de la statue de la Marianne.
    • Suppression d’une rangée de palmiers pour l’implantation de parkings + 1 pour élargir la voie.
    • Suppression des deux axes Est-Ouest de la place.
  • 2012–2013 Plantation de 150 arbres

L’aménagement de la place Léopold Héder, anciennement Place de Grenoble,  a constitué en 2012–2013 la première phase de la restructuration/ requalification de la Place des Palmistes. Monsieur Bortolussi, architecte des monuments historiques et maître d’œuvre de l’opération d’aménagement, avait proposé un aménagement de la place selon la configuration de 1891. Suite à l’intervention de Madame Bourguignon, architecte des Bâtiments de France, il a été acté un aménagement selon la configuration de la place en1950 (exercice préfectoral de R. Vignon, 1er Préfet de Guyane). Cette place emblématique a un double intérêt, historique et administratif. En effet, la fontaine de la Place Léopold Héder a été inaugurée en avril 1867 et baptisée du nom du Gouverneur Tardy de Montravel. Cette fontaine représente l’arrivée de l’eau potable à Cayenne en 1778 captée dans les lacs du Rorota de la commune de Montjoly.

L’AVAP : Délibération du CM (prise le 25 octobre 2012-délibération n° 2012-249 / ST-DA)

  • Présentation en CRPS du  28 juin 2016 –validation périmètre
  • 2 commissions AVAP
  • 6 sous-commissions AVAP

Arrêt de l’AVAP au CM du 19 janvier 2018

Prochaine étape : Validation en CRPA (date à définir)

Projet urbains

La ville de Cayenne a signé une Charte ECOQUARTIER sur les secteurs ZAC hibiscus, ZAC Palika et lotissement jardin de Jasmin, avec l’EFPAG et L’ETAT. Ces Ecoquartiers seront un laboratoire opérationnel vers la ville durable, des lieux de créativité et d’audace pour faire émerger des projets exemplaires, que ce soit dans les formes urbaines et l’architecture, les usages proposés, ou dans les modalités de conduite de projet. 

La ville de Cayenne pense que les Eco quartiers, par les propositions ambitieuses qu’ils contiennent, constituent un facteur d’attractivité et de qualité, et permettent d’engager tous les territoires dans une dynamique vertueuse. Cette signature est un engagement concret et opérationnel pour la mise en œuvre des engagements internationaux pris par la France, notamment en termes de lutte contre le changement climatique et de transition énergétique.

Elle dispose d’un potentiel qui mérite d’être valorisé. Il est de sa responsabilité de participer à cet élan pour son territoire en se fondant sur des engagements concrets et mesurables : La charte et le label éco quartier en sont les premières pierres.

La ville de Cayenne considère que les engagements de cette charte doivent non seulement guider les éco quartiers qu’elle portera, mais aussi infléchir ses actions à plus long terme à l’échelle de son territoire. Elle s’engage à repenser ses pratiques d’aménagement dans le cadre de ses éco quartiers en application de cette charte, afin qu’elle constitue un levier vers la ville durable et qu’elle ne reste pas une opération isolée.

Par la signature de cette charte Eco quartier, la ville de Cayenne s’engage dans une politique d’aménagement durable afin de permettre aux citoyens de s’épanouir dans des territoires accueillants et dynamiques. Ceci constitue une étape clée de la transformation de son territoire, pour un développement solidaire et respectueux de l’environnement.

Programmes d’actions liés au cadre de vie et au développement durable

La Ville de Cayenne n’est pas encore inscrite dans une démarche d’agenda 21 mais a mis en place toutes les procédures pré-requises qui en participe.

Toutefois, les modalités d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation de nos actions au regard d’une démarche de développement durable sont présentées selon le cadre de référence pour les projets territoriaux de développement durable et Agendas 21 locaux . Comme vous pouvez le constater certaines actions sont pluriannuelles car nous considérons que c’est dans la pérennisation de celles-ci que nos engagements politiques en faveur du développement durable trouveront leur meilleur écho pour les générations futures.

Le pilotage de certaines actions est conduit ainsi :

  • Comité de pilotage : instance de décisions composée d’élus et de techniciens ;
  • Comité technique : instance de réflexion, propositions, contrôle des actions ;
  • Coordination : service porteur du projet chargé de la mise en œuvre.

Au titre de la loi Grenelle n°2010–788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, la Ville de Cayenne est la première et l’unique commune de Guyane à présenter ce rapport sur son implication en matière de développement durable.

Ainsi, certaines actions sont pluriannuelles car nous considérons que c’est dans la pérennisation de celles-ci que nos engagements politiques en faveur du développement durable trouveront leur meilleur écho pour les générations futures.

Programme d’action spécifiques pour le bâti ancien et le développement durable

L’Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat et de Renouvellement Urbain (OPAH-RU) 2000–2006/2007–2011 à connue un vif succès selon le bilan de” C2R Atelier d’Urbanisme — Ville de Cayenne — OPAH-RU — Bilan 2007–2011”.

 Au total 595 logements ont été financés en dix ans. Ainsi l’objectif  d’inciter les propriétaires privés à réhabiliter leurs logements par la mise en place de subventions pour la réalisation de travaux d’amélioration a permis à la ville de Cayenne de redorer son blason.

La convention cadre OPAH-RU a été signée pour une durée de 5 ans entre la ville et  divers partenaires. Cette convention a entériné le périmètre et les objectifs de l’opération, le mode de financements ainsi que les modalités d’administration de la mission “suivi d’animation”.  L’OPAH-RU a duré du 01 janvier 2007 au 31 décembre 2011.

La dernière année de l’OPAH-RU, le Comité Technique en date du 27 octobre 2011 et le Conseil Municipal du 19 décembre 2011 ont entériné 44 dossiers supplémentaires de demande de subventions, tout en sachant que l’OPAH arrivait à son terme le 31 décembre de cette même année.

Pour clôturer les dossiers non soldés, une mission d’Assistance à Maitrise d’Ouvrage pour l’achèvement du suivi-animation de l’OPAH-RU 2006–2011, a été attribué au bureau d’études C2R pour une durée de 6 mois pour un montant de 36000€ supporté entièrement par la Ville.

Le présent rapport a pour objectifs d’une part de vous faire remonter des difficultés rencontrées sur la gestion de fin d’opération du suivi-animation et d’autre part des préconisations à prendre pour la prochaine opération en cours d’étude.

En effet, dans le rapport au Comité Technique du 17 Octobre 2011, le bureau d’étude s’interrogeait  sur les dispositions prises suivre les dossiers après engagement et notamment pour accueillir et assister les propriétaires, rencontrer les architectes et entreprises, visiter les chantiers, contrôler les travaux avant règlement, et faire les propositions de mandatement à la Direction des Affaires Financières et à l’ANAH.

A la fin de cette mission, au deuxième semestre 2012,  la gestion administrative, financière et technique a été confié au service FESD pour le solde d’une centaine de dossiers engagés dont certains travaux n’avaient pas ou n’ont jamais commencé.

Ce poste exige un TP + 1/4 TP technique + 1/4 TP juridique + 1/2 financier (dépenses /recettes).

Contrôle administratif, financier et juridique

  1. Administratif
  • Les dossiers transmis par l’opérateur et récupérés à la maison de l’OPAH par le FESD ne contenaient pas toutes les documents nécessaires à l’administration du dossier. (par exemple, plans absents, acte propriété, photos état existant, …
  • Suite à un vol au sein de la maison de l’OPAH, de nombreuses informations ont été perdues.

2. Financier

  • La convention OPAH-RU prévoyait le versement de 50% de la subvention au propriétaire pour le démarrage des travaux. Malgré la prolongation de délais et les nombreuses relances, quelques propriétaires (depuis 2010) avaient des difficultés financières à démarrer les travaux subventionnés ou à justifier financièrement des travaux sous présentation de factures.
  • Pour les propriétaires ayant perçu les 50 % de démarrage, la Ville est obligée de demander le remboursement de la subvention et de préparer le remboursement des partenaires (Région, …)
  • De nombreux travaux ne sont pas arrivés à terme. Les dossiers ont été soldés et clôturés au prorata des travaux réalisés.
  • Suivi et contrôle des dépenses (subventions versées aux bénéficiaires Ville/ CNES/ Region / Ademe)
  • Suivi et contrôle des recettes (subventions partenaires CNES / Région / Ademe…)
  1. Juridique :

Au vue des dossiers litigieux, il semble que la convention liant la Ville au bénéficiaire est succincte et ne précise pas suffisamment :

  • les obligations du bénéficiaire. Par exemple : la production de factures acquittées et la preuve d’acquittement et autres documents justificatifs permettant le contrôle des travaux réalisés sur le terrain.
  • l’accompagnement administratif des propriétaires: Par exemple: la capacité de compréhension de certains bénéficiaires et de leur famille sur le ficelage des procédures et de leurs responsabilités et engagement.

Contrôle des travaux

  • Le contrôle des travaux s’effectuait avec l’assistance d’un contrôleur des travaux du Pôle Etudes et Travaux (PET) ainsi que les autres partenaires financiers, le propriétaire et l’architecte.
  • La durée maximale pour réaliser les travaux semble courte

Accueil et information des bénéficiaires 

  1. Accompagnement social : Cette partie n’a pas été traitée en profondeur par le suivi-animation. Par exemple: l’aide au relogement le temps des travaux, la détresse psychique des bénéficiaires les plus âgés, … Le temps et les compétences que nécessite cette mission sont sous-évalués.
  2. Information sur le fond du dossier. La communication autour du projet doit être claire, simple et accessible à tous. Le langage utilisé doit être adapté à chaque individu.
  3. Certains administrés en dehors du périmètre OPAH-RU et d’autres communes pensaient pouvoir bénéficier des subventions. Ils faisaient appel aux compétences d’opérateur de C2R pour les aider à monter leur dossier de droits communs. A la fin du suivi-animation, les administrés pensaient bénéficier de cet accompagnement technique et administratif.

Préconisations

Le constat ci-dessus permet de proposer d’intégrer les points suivants pour une meilleure conduite de la prochaine OPAH-RU et de la fin du suivi-animation pour les dossiers engagés.

Contrôle administratif, financier et juridique 

  1. Administratif
  • Le contenu des dossiers doit être validé par le Maitre d’Ouvrage et précisé dans la convention signée et
  • La transition et la passation des dossiers s’imposent en amont de la fin du suivi-animation, éventuellement 6 mois.
  • Les dossiers transmis par l’opérateur et récupérés à la maison de l’OPAH par le FESD ne contenaient pas tous les documents nécessaires à l’administration du dossier. (par exemple, plans absents, acte propriété, photos état existant, …)
  • Suite à un vol au sein de la maison de l’OPAH, de nombreuses informations ont été perdues.
  1. Financier
  • La convention OPAH-RU prévoyait le versement de 50% de la subvention au propriétaire pour le démarrage des travaux. Malgré la prolongation de délais et les nombreuses relances, quelques propriétaires (depuis 2010) avaient des difficultés financières à démarrer les travaux subventionnés ou à justifier financièrement des travaux sous présentation de factures.
  • Pour les propriétaires ayant perçu les 50 % de démarrage, la Ville est obligée de demander le remboursement de la subvention et de préparer le remboursement des partenaires (Région, …)
  • De nombreux travaux ne sont pas arrivés à terme. Les dossiers ont été soldés et clôturés au prorata des travaux réalisés.
  1. Juridique :

Au vue des dossiers litigieux, il semble que la convention liant la Ville au bénéficiaire est succincte et ne précise pas suffisamment :

  • les obligations du bénéficiaire. Par exemple : la production de factures acquittées et la preuve d’acquittement et autres documents justificatifs permettant le contrôle des travaux réalisés sur le terrain.
  • l’accompagnement administratif des propriétaires: Par exemple: la capacité de compréhension de certains bénéficiaires et de leur famille sur le ficelage des procédures et de leurs responsabilités et engagement.

Contrôle des travaux

  • Le contrôle des travaux s’effectuait avec l’assistance d’un contrôleur des travaux du Pôle Etudes et Travaux (PET) ainsi que les autres partenaires financiers, le propriétaire et l’architecte. La difficulté

Accueil et information des bénéficiaires 

  • Accompagnement social :

Cette partie n’a pas été traitée en profondeur par le suivi-animation. Par exemple: l’aide au relogement le temps des travaux, la détresse psychique des bénéficiaires les plus âgés, … Le temps et les compétences que nécessite cette mission sont sous-évalués.

  • Information sur le fond du dossier. La communication autour du projet doit être claire, simple et accessible à tous. Le langage utilisé doit être adapté à chaque individu.

Outils opérationnels

Une OPAH RU est en cours d’étude pour un démarrage opérationnelle en début 2019.

La commune de Cayenne attache une importance particulière à l’efficacité énergétique, autrement appelée maîtrise de la Demande d’Energie (ci-après « MDE ») et souhaite développer sur ses sites des actions visant à réduire leurs consommations énergétiques. La Ville de Cayenne s’assigne par ailleurs des objectifs de réduction globale de ses consommations énergétiques et de respect de l’environnement. A cet effet, la Commune met en œuvre des actions de MDE sur ses sites, notamment en prévoyant l’installation d’un éclairage performant sur l’étendue de son périmètre communal.

La réalisation de ce projet s’inscrit dans une démarche de MDE avec des travaux alliant éclairage public et développement durable permettant la maitrise de l’efficacité énergétique, au moyen d’une meilleure gestion de l’isolation thermique et ou de la consommation électrique.

Deux conventions participent de cette démarche :

  • Convention de la Maitrise de la Demande d’Energie avec la société EDF : Cette convention est le renouvellement d’un partenariat engagé depuis quelques années pour l’accompagnement de la ville dans des travaux qui réduisent la demande énergétique. Cette nouvelle mouture est plus favorable à la Ville car après négociations, EDF a accepté de modifier l’article 2.1 Nature et montant en supprimant le plafond de 25% du montant des travaux H.T dû pour une action MDE et en indiquant que « Par ailleurs, dans tous les cas, l’Incitation Commerciale due pour une action de MDE sera limitée à un pourcentage du montant des travaux H.T. exposé par «La Commune» ;
  • Convention d’adhésion au dispositif de Conseil en Energie Partagé (CEP)avec la CACL : La CACL, a proposé à ses communes membres le service de Conseil en Energie Partagé, dont le principe est la mise à disposition d’une compétence énergie partagée afin de leur permettre de mener une politique énergétique maîtrisée sur leur patrimoine : bâtiments, éclairage public, flotte de véhicule. Une première action de conseil sera menée sur le bâtiment des services techniques et sera dupliquée sur le patrimoine communal.

CHARTES

  • Pour les enseignes : un projet de charte en lien avec l’opération Cœur de Ville.
  • Pour l’occupation du domaine public : Trois  arrêtés municipaux en date du 15 janvier 2016, du 08 juillet 2016 et du 16 février 2017 sont relatifs à la fixation et définition des emplacements des marchands ambulants sur le domaine public, règlemente les modalités de gestion d’occupation des activités de vente sur le domaine public routier et enfin, fixent les conditions générale des occupations du domaine public  (hors  foires, marchés et marchands ambulants).
  • Pour la publicité : La ville met en place son Règlement Local de Publicité d’ici la fin 2018 qui définit les surfaces autorisées, la densité, les heures d’éclairage des publicités lumineuses, les zones d’autorisation de la publicité numérique. Il définit également les modalités de restriction de la publicité notamment en Centre-Ville, aux abords des monts et plages de Cayenne afin de préserver le patrimoine architectural et paysager de la Ville.

Valorisation et animation de l’architecture et du patrimoine

L’Office de tourisme et le Pôle Ecologie Urbaine et Développement Durable organisent chaque année des visites guidées afin de faire découvrir le patrimoine architectural de Cayenne.

Ces visites ont lieu lors des Journées Européennes du Patrimoine et permettent aux résidents et  touristes de visiter un patrimoine valorisé.

Ce patrimoine concerne surtout les maisons créoles dont le programme de réhabilitation entrepris depuis plusieurs années participe à l’histoire et l’appropriation patrimoniale du cœur historique de Cayenne.

En 2017, ces visites ont attiré près de 200 personnes.

 Tourisme patrimonial

Le tourisme culturel est un axe fort de l’attractivité du territoire cayennais. L’office de tourisme de Cayenne en partenariat avec la Ville met en œuvre un programme riche d’événement culturel avec pour objectifs :

  • Valoriser et promouvoir la culture traditionnelle ;
  • Proposer aux familles des animations artistiques ;
  • Animer la Ville ;
  • Promouvoir l’image attractive de la Ville de Cayenne.

Pour l’année 2017 plus d’une trentaine de manifestations ont été dont notamment :

  • Le Village Nana : découverte du patrimoine carnavalesque dans un village crée pour l’occasion durant le carnaval;
  • Le Marché Nocturne : Le marché aux fruits et légumes avec un plateau artistique offert au public ;
  • Les Ateliers d’intiation (tambour, initiation, cuisine créole…) ;
  • Les Sorties touristiques (visite historique de Cayenne avec Koati, les Ilets Dupont en Kayak…) ;
  • La Guyane Fashion Week : Programmation annuelle de mise en valeur des artisans de la mode guyanaise ;
  • Les Iles du Salut en Fête : Un week-end à l’Ile Royale ;
  • Buzaré Vakans : animations culturelles pendant toute la période estivale sur un espace en bord de mer, la Pointe Buzaré, aménagé par la Ville et offrant une véritable scène artistique en plein air ;
  • Le Village de Noël ;
  • Le Feu d’artifice du nouvel an.

Avec un public estimé entre 20 et 25 000 personnes en 2017, le tourisme culturel mis en œuvre par l’Office de Tourisme témoigne d’un véritable engagement politique pour permettent au plus grand nombre d’assister à des événements culturels d’envergure.