Châteaudun

À la croisée des routes entre Beauce et Perche, Châteaudun dresse son donjon du 12e s. à 30 mètres au-dessus du Loir. Ce « premier » château de la Loire conjugue la majesté des places fortes médiévales au luxe des demeures seigneuriales de la première Renaissance. Autour, s’étend la ville 18e s. reconstruite avec harmonie, après le grand incendie de 1723, tandis qu’au pied de la falaise, on découvre d’immenses grottes creusées dans le roc.

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Tourisme patrimonial

Château

Il occupe un site spectaculaire, sur une falaise surplombant la
vallée du Loir. Dans la cour, on découvre un éventail de styles architecturaux, et
dans les salles une exceptionnelle collection de tapisseries.

Donjon – Datant du 12e s., c’est l’un des premiers donjons de plan circulaire, mais
aussi l’un des plus imposants et des mieux conservés en France.

Sainte-Chapelle – Cette construction gracieuse, à deux niveaux, est élevée après
1450 par Jean de Dunois pour abriter un fragment de la Vraie Croix. Bel ensemble
de quinze statuesaa polychromes des ateliers de la Loire (fin du 15e s.).

Aile de Dunois – Bâtie en 1460, elle révèle par son aménagement le besoin de
confort qui succéda aux troubles de la guerre de Cent Ans. La salle de Justice fut
revêtue au 17e s. de boiseries et peinte aux armes de Louis XIV.

Aile de Longueville – Construite entre 1509 et 1518, elle dispose de deux majestueux escaliers à volées droites, l’un gothique flamboyant, l’autre Renaissance, qui est l’un des premiers en France à intégrer des motifs d’origine italienne.

Centre-ville

Il se divise en deux parties. Autour du château, les rues conservent encore quelques maisons à pans de bois, et un très bel hôtel en pierre avec tourelle Renaissance en encorbellement. Le reste de la ville, au plan orthogonal et aux façades uniformes, a été reconstruit après le grand incendie de 1723, sur des plans de Jules Michel Alexandre Hardouin.

Église de la Madeleine

Construite au 12e s., adossée aux remparts, elle présente sur sa façade nord une série de pignons pointus. Au flanc sud, donnant sur l’escarpement, s’ouvre un portail roman aux voussures sculptées de figures humaines et d’animaux fantastiques. À côté, l’hôtel-dieu date de 1762.