Périgueux

De son his­toire de plus de 2000 ans, Périgueux a tiré un pat­ri­moine archi­tec­tur­al hors du com­mun. Son secteur sauve­g­ardé, cor­re­spon­dant à la ville Médié­vale Renais­sance, s’étend sur un peu plus de 20 ha. La ville compte 53 édi­fices inscrits ou classés Mon­u­ments His­toriques. Les nom­breux témoignages his­toriques présen­tés au Musée d’Art et d’Archéologie du Périg­ord (MAAP) ren­voient aux orig­ines de l’humanité tan­dis que l’empire romain se des­sine encore à tra­vers les ves­tiges de son musée Vesun­na et de sa tour. Le XIXe siè­cle a changé la phy­s­ionomie de la ville avec la per­cée du cen­tre his­torique, les boule­vards et un pat­ri­moine indus­triel impor­tant (forges, chemin de fer, tan­ner­ies, fila­tures, man­u­fac­ture de tabac…).

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[ gap=“35”][vc_column width=“1/6” offset=“vc_col-lg‑3”][vc_text_separator title=“Contacts” color=“green” border_width=“3”][vc_column_text]Maire : Del­phine LABAILS
Hôtel de ville
23, rue du Prési­dent-Wil­son — BP 20130
24005 PÉRIGUEUX cedex
Tél : +33 (0)5 53 02 82 00
maire@perigueux.fr
www.perigueux.fr

Pas de ressources actuelle­ment.

Politique patrimoniale, label, procédures et outils

  • Réal­i­sa­tion du secteur sauve­g­ardé le 29 jan­vi­er 1970
  • Ville d’Art et d’Histoire avec le Min­istère de la Cul­ture en 1987
  • Une AVAP en cours de réal­i­sa­tion (appro­ba­tion début 2013)
  • Réamé­nage­ment du quarti­er de la gare et du Toulon

Outils de protection ou de gestion du patrimoine

PSMV

Le Secteur sauve­g­ardé de Périgueux a été créé par arrêté inter­min­istériel du 29 Jan­vi­er 1970, sur un ter­ri­toire de 20 hectares 34a 82ca. Le secteur sauve­g­ardé est régi par un Plan de Sauve­g­arde et de Mise en Valeur de Périgueux (PSMV), approu­vé par décret du 12 mars 1980, qui se sub­stitue au Plan Local d’Urbanisme applic­a­ble sur le reste du ter­ri­toire com­mu­nal. Même si le PSMV a fait l’objet d’une mod­i­fi­ca­tion par décret du 20 décem­bre 1988, la con­cep­tion de cet out­il de plan­i­fi­ca­tion a évolué pour pass­er d’une approche de con­ser­va­tion à un objec­tif de pro­jet urbain com­prenant plusieurs épo­ques et archi­tec­tures ; les PSMV sont devenus un pili­er majeur de la poli­tique urbaine des cen­tres his­toriques, en rela­tion avec le reste du territoire.

NECESSITE D’UNE REVISION

Le PSMV n’est plus com­pat­i­ble avec les ori­en­ta­tions actuelles et à venir du Pro­jet d’Aménagement et de Développe­ment Durable du PLU. Il ne cor­re­spond plus à cer­taines réal­ités et exi­gences régle­men­taires (acces­si­bil­ité PMR, inond­abil­ité des quais, etc.) et ne répond plus aux pro­jets urbains d’ensemble exprimés par l’équipe munic­i­pale tels que :
  • Ren­forcer le secteur économique en cen­tre urbain dense, par le main­tien et l’accueil de nou­veaux ser­vices de prox­im­ité et des commerces
  • Per­me­t­tre l’activité touris­tique liée notam­ment à la notoriété et la qual­ité pat­ri­mo­ni­ale du cen­tre ancien
  • Per­me­t­tre des cir­cu­la­tions apaisées, en gérant les thé­ma­tiques de trans­ports col­lec­tifs, de sta­tion­nement, de vélos dans la ville et des immeubles
En out­re, le cure­tage sys­té­ma­tique des cœurs d’îlots con­duisent à réduire, dans un tis­su médié­val au par­cel­laire étroit, les sur­faces com­mer­ciales à l’emprise de l’immeuble s’ouvrant sur la rue. Cela est en con­tra­dic­tion avec les besoins des com­merçants actuels et con­duit à des sit­u­a­tions de construction/rénovation réal­isées sans autori­sa­tion, donc sans con­sid­éra­tion de val­ori­sa­tion et de pro­tec­tion du patrimoine. De plus, le secteur sauve­g­ardé de Périgueux ne saurait plus être regardé comme celui d’une ville de 30 000 habi­tants mais comme celui d’une Aggloméra­tion de près de 100 000 habi­tants. Les enjeux de développe­ment du ter­ri­toire et d’attraits économique et touris­tique se font jour à l’échelle du Grand périgueux dont le secteur sauve­g­ardé est une com­posante majeure. La révi­sion du PSMV était donc indis­pens­able afin, notam­ment, de per­me­t­tre l’intégration des objec­tifs des grandes poli­tiques urbaines : den­sité, mix­ité sociale et fonc­tion­nelle, qual­ité de vie et développe­ment durable inté­gré au bâti et aux usages de place public. Pour ce faire, la révi­sion en cours doit per­me­t­tre d’acquérir:
  • Une véri­ta­ble con­nais­sance soci­ologique de ses habi­tants, de ses besoins et aspirations,
  • Un inven­taire actu­al­isé et exhaus­tif de son pat­ri­moine bâti, intérieur et extérieur, ain­si que des espaces publics,
  • Un règle­ment d’urbanisme adap­té à l’évolution de la ville et à la préser­va­tion de son identité.

ENJEU D’EXTENSION DU PERIMETRE

Le périmètre actuel du secteur sauve­g­ardé cor­re­spond à la richesse pat­ri­mo­ni­ale de Périgueux dans sa péri­ode du moyen âge. Il est délim­ité par les Boule­vards, les allées Tourny, le Cours Fénelon et la riv­ière l’Isle. Ain­si, le pat­ri­moine du 19e siè­cle a été très peu pris en compte dans le plan d’origine. De ce fait, la rive des boule­vards con­stru­ite en vis-à-vis des rem­parts de la ville n’est pas incluse dans le secteur sauve­g­ardé mal­gré ses qual­ités urbaine et archi­tec­turale. De plus, cer­tains des réamé­nage­ments de con­ser­va­tion des immeubles effec­tués détru­isent sou­vent des décors intéressants. En out­re, sont aujourd’hui pro­tégés au titre des mon­u­ments his­toriques, ouvrant sur les boule­vards, qua­tre bâti­ments ; le palais de jus­tice, la pré­fec­ture et les hôtels par­ti­c­uliers des 2 et 9 cours Tourny. Un cinquième immeu­ble est en cours de protection. La pro­tec­tion au titre des mon­u­ments his­toriques appa­raît donc aujourd’hui aux pro­prié­taires comme la seule alter­na­tive pos­si­ble pour s’assurer de la préser­va­tion de ces immeubles face à la pres­sion foncière. L’extension du secteur sauve­g­ardé serait une réponse plus adap­tée à la prise en compte de ce pat­ri­moine. Celle-ci com­pren­dra les deux rives des anciens fos­sés amé­nagés en boule­vards plan­tés et un espace, dont l’aménagement en jardin est pro­jeté, pro­longeant la ville anci­enne et per­me­t­tant sa lec­ture urbaine. Cette exten­sion pro­jetée (42,8 hectares) dou­blera la super­fi­cie actuelle du secteur sauve­g­ardé et inclu­ra en grand par­tie des espaces publics (Bugeaud, Francheville, Mon­taigne, Tourny). Étapes :
  • Avril 2017 noti­fi­ca­tion du bureau d’études retenu – Cab­i­net Lavigne
  • Juil­let 2017 Comité de pilotage d’installation

AVAP

Forte de quar­ante années de val­ori­sa­tion de son pat­ri­moine archi­tec­tur­al, urbain et paysager, dotée d’un des pre­miers secteurs sauve­g­ardés de France, Périgueux pour­suit une ambi­tion de mise en valeur de son ter­ri­toire en s’impliquant dans la pro­tec­tion du pat­ri­moine du site de fon­da­tion de la ville pre­mière. Le périmètre d’étude présen­té, La Cité-Vésone-Saint-Mar­tin, béné­fi­cie d’un pat­ri­moine excep­tion­nel. Pour autant seul le Périmètre de Pro­tec­tion des Abor­ds des Mon­u­ments His­toriques en assure actuelle­ment la préser­va­tion, un out­il trop lim­ité pour les quartiers de Vésone / la Cité, comme pour le quarti­er Saint-Mar­tin et les abor­ds du Puy Saint-Front, siège d’un développe­ment urbain au poten­tiel tou­jours d’actualité. En rai­son d’une posi­tion géo­graphique spé­ci­fique de la ville (con­tre-bas et mul­ti­ples points de vue sur les ensem­bles pat­ri­mo­ni­aux), d’un gise­ment archéologique sur l’ensemble du méan­dre de l’Isle, de la richesse et de la den­sité du pat­ri­moine archi­tec­tur­al, la Ville de Périgueux, par délibéra­tion du Con­seil Munic­i­pal en date du 22 févri­er 2008, a souhaité lancer une mis­sion d’étude pour la mise en place d’une Zone de Pro­tec­tion du Pat­ri­moine Archi­tec­tur­al, Urbain et Paysager (ZPPAUP) sur le quarti­er de Vésone — La Cité devant répon­dre aux objec­tifs suivants :
  • Iden­ti­fi­er les élé­ments qui con­stituent le pat­ri­moine et le paysage du secteur retenu (mon­u­ments, ensem­bles bâtis, espaces publics, petits édi­fices, ves­tiges archéologiques, sites et paysages, plan­ta­tions et boise­ments, etc…) et en mon­tr­er la cohérence d’ensemble
  • Adapter les servi­tudes de pro­tec­tion des Mon­u­ments His­toriques aux cir­con­stances des lieux
  • Ren­forcer la pro­tec­tion du pat­ri­moine en met­tant en place des règles pré­cis­es, con­nues de tous et les inté­gr­er durable­ment dans le paysage urbain de la Ville
  • Répon­dre aux enjeux du Plan d’Aménagement et de Développe­ment Durable
  • Engager une dynamique avec tous les acteurs con­cernés par la pro­tec­tion et la mise en valeur du patrimoine
  • Offrir un régime fis­cal plus avan­tageux pour inciter les investis­seurs privés à rénover des immeubles
Par délibéra­tion du 30 mars 2010, la Ville a souhaité élargir le périmètre d’étude à la pre­mière cein­ture du secteur sauve­g­ardé inclu­ant les deux têtes de pont, la rue des Tan­ner­ies ain­si que la rue des Prés. Par délibéra­tion du Con­seil Munic­i­pal en date du 24 Mars 2011, a été acté le principe de trans­for­ma­tion de la ZPPAUP en Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Pat­ri­moine (AVAP) en appli­ca­tion de la loi n°2010 – 788 du 12 juil­let 2010 por­tant engage­ment nation­al pour l’environnement, dite loi Grenelle II. Le pro­jet d’AVAP com­plet a été remis par le prestataire à la Ville en décem­bre 2013 sans avoir été approu­vé par le Con­seil Munic­i­pal depuis. Les AVAP, qui demeurent des servi­tudes d’utilité publique annexées au Plan Local d’Urbanisme (PLU), doivent être coor­don­nées et com­pat­i­bles avec ce dernier et plus pré­cisé­ment avec le Pro­jet d’Aménagement et de Développe­ment Durable (PADD). Ain­si, dans le cadre de la révi­sion du PLU, le PADD a été pro­posé au débat et les ori­en­ta­tions ont été fixées au pre­mier semes­tre 2016. Dès lors il s’avérait néces­saire d’envisager des ajuste­ments au dossier remis en décem­bre 2013 afin de le ren­dre com­pat­i­ble avec le PADD élaboré. A savoir un ajuste­ment du périmètre et du règle­ment afin de tenir compte des pro­jets et développe­ments futurs de la Ville. Le pro­jet mod­i­fié a été arrêté le 15 décem­bre 2016 et présen­té en CRPS le 24 jan­vi­er 2017. Laque­lle a émis un avis favor­able. Le pro­jet ain­si arrêté est en cours d’examen par les Per­son­nes publiques asso­ciées et devra faire l’objet d’une enquête publique courant sep­tem­bre 2017 pour une appro­ba­tion défini­tive envis­agée fin 2017 – début 2018.

OUTILS OPÉRATIONNELS

  • Une OPAH-RU est en cours (2012–2017) avec comme pri­or­ités la lutte con­tre l’habitat indigne et très dégradé, la lutte con­tre la pré­car­ité énergé­tique, l’adaptation et l’accessibilté du parc de loge­ment ancien. L’OPAH-RU pour­suit égale­ment un objec­tif d’amélioration du cadre de vie (aides au ravale­ment de façades, volets, devan­ture s commerciales).
  • Le PIG Amélia porté par la Com­mu­nauté d’Agglomération du Grand Périgueux s’est ter­miné en sep­tem­bre 2015. Il ciblait par­ti­c­ulière­ment la lutte con­tre la pré­car­ité énergé­tique et l’adaptation des logements.
  • Réal­i­sa­tion d’inventaire du pat­ri­moine bâti et dans le cadre de l’AVAP et de la mise en place de l’OPAH-RU
  • Réal­i­sa­tion de pub­li­ca­tions, dans le cadre de VPAH (notam­ment sur l’aventure fer­rovi­aire à Périgueux)
  • Depuis 2004, la Ville pos­sède un espace pour les ate­liers du pat­ri­moine et une exposition.

VOLET ENVIRONNEMENTAL

Un volet lutte con­tre la pré­car­ité énergé­tique (Objec­tif OPAH-RU = 276 dossiers Aide Sol­i­dar­ité énergé­tique pro­prié­taires occu­pants et bailleurs confondus).

Projets urbains

  • Réamé­nage­ment des espaces publics autour de la Cathé­drale St Front
  • Réamé­nage­ment des espaces publics dans le quarti­er antique de la Cité
  • Amé­nage­ment durable du grand quarti­er de la gare (pat­ri­moine industriel)

PLU en cours de révi­sion

Une procé­dure de révi­sion de PLU a été lancée par la com­mune de Périgueux par délibéra­tion du 24 mars 2011. Les objec­tifs pour­suiv­is par la révi­sion relèvent : D’une néces­saire mise en con­for­mité avec les nou­velles exi­gences réglementaires :
  • D’une indis­pens­able adap­ta­tion à l’évolution du con­texte com­mu­nal : l’économie générale du PADD n’étant plus en adéqua­tion avec les ambi­tions de la municipalité.
  • D’un besoin de par­faite com­pat­i­bil­ité avec les doc­u­ments cadres à l’échelle com­mu­nale (Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Pat­ri­moine — AVAP, Plan de Mise en Acces­si­bil­ité de la Voirie et des Espaces Publics — PMAVEP) et supra-com­mu­nales (Plan de Déplace­ment Urbain — PDU, Pro­gramme Local de l’Habitat — PLH, Charte com­mer­ciale, Sché­ma Directeur des eaux pluviales…).
Dans ce cadre, il s’agissait de reques­tion­ner le pro­jet urbain et son dis­posi­tif régle­men­taire à la lumière des évo­lu­tions engagées sur le ter­ri­toire ces dernières années, de l’asseoir dans son posi­tion­nement com­mu­nau­taire, et de retran­scrire ces ori­en­ta­tions dans un doc­u­ment opérationnel. Par délibéra­tion du 24 sep­tem­bre 2013, la Ville de Périgueux a retenu comme prestataire Id. de Ville pour l’accompagner dans cette procé­dure en lui con­fi­ant la mis­sion de mise à jour et de Grenel­li­sa­tion du diag­nos­tic, la rédac­tion du règle­ment, la for­mal­i­sa­tion du plan de zon­age, et enfin la numéri­sa­tion du PLU finalisé. Le pro­jet de Plan d’aménagement et de développe­ment durable élaboré fin 2015 a été présen­té en con­seil munic­i­pal du 19 févri­er 2016 ain­si qu’en con­seil com­mu­nau­taire du 25 févri­er 2016 en ver­tu du trans­fert de com­pé­tence PLU et doc­u­ments d’urbanisme en ten­ant lieu à la Com­mu­nauté d’Agglomération Le Grand Périgueux effec­tif depuis le 1er octo­bre 2015. Lesquels ont émis respec­tive­ment un avis favor­able et adop­té à l’unanimité le projet. Nour­rie par divers ate­liers de con­cer­ta­tion et réu­nions publiques, l’année 2016 a per­mis la tra­duc­tion régle­men­taire de ces objec­tifs dans une forme actu­al­isée du règle­ment, en ver­tu des dis­po­si­tions issues du décret pub­lié le 29 décem­bre 2015, pour laque­lle la Ville de Périgueux a opté par délibéra­tion du 29 avril 2016 . La ver­sion final­isée a été soumise à l’Autorité envi­ron­nemen­tale, laque­lle a con­fir­mé l’absence d’évaluation envi­ron­nemen­tale par déci­sion en date du 22 févri­er 2017, et présen­tée aux Per­son­nes publiques asso­ciées le 31 jan­vi­er dernier. Le pro­jet ain­si arrêté en date du 23 mars 2017 est actuelle­ment en cours d’examen par les Per­son­nes publiques asso­ciées et sera soumis à enquête publique courant sep­tem­bre 2017 pour une appro­ba­tion défini­tive fin 2017 – début 2018.

RAPPEL DES ORIENTATIONS DU PROJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABE

4 principes fondateurs :
  • Le ren­force­ment de son dynamisme économique par le développe­ment de nou­veaux sites économiques comme le secteur de la gare, le main­tien d’une attrac­tiv­ité com­mer­ciale forte en cen­tre-ville et l’animation touristique;
  • L’affirmation d’un développe­ment démo­graphique se fix­ant un hori­zon de 32 000 habi­tants à l’échéance du PLU en pri­or­isant et accom­pa­g­nant la mobil­i­sa­tion des gise­ments fonciers en renou­velle­ment urbain (Opéra­tion Pro­gram­mée d’Amélioration de l’Habitat en Renou­velle­ment Urbain — OPAH RU -, pro­jet de ZAC de la gare, inten­si­fi­ca­tion des tis­sus bâtis exis­tants par une démarche BIMBY, etc.);
  • La recherche d’une qual­ité de vie, d’une qual­ité de ville qui néces­site un assem­blage com­plexe entre un accès au loge­ment facil­ité par la créa­tion d’une offre neuve, diver­si­fiée et attrac­tive, la lutte con­tre la vacance et la pré­car­ité énergé­tique par des opéra­tions de renou­velle­ment et d’amélioration de l’habitat, l’amélioration des déplace­ments par une offre pro­posant une alter­na­tive à la voiture et le béné­fice d’un cadre de vie par une val­ori­sa­tion des espaces publics ;
  • La volon­té d’inscrire le pro­jet de développe­ment dans le socle paysager de la val­lée de l’Isle : une ville entre eau et plateaux boisés. Il s’agit de s’assurer de la pro­tec­tion des élé­ments naturels et paysagers emblé­ma­tiques qui con­stituent les fonde­ments géo­graphiques et cul­turels du territoire.
Les choix et les ori­en­ta­tions stratégiques retenus par le Pro­jet d’Aménagement et de Développe­ment Durable de Périgueux, mis en œuvre dans l’intégralité du PLU arrêté (règle­ment, zon­age et OAP) se décli­nent selon trois grands axes : AXE 1. PÉRIGEUX CAPITAL DU PÉRIGORD
  • Dynamiser le développe­ment économique
  • Met­tre en œuvre une stratégie de mobil­ité au ser­vice du dynamisme du territoire
  • Péren­nis­er la fonc­tion de ville centre
AXE 2. PÉRIGEUX 2000 ANS D’AVENIR
  • Une ville attrac­tive et facile à vivre pour tous
  • Un grand cen­tre-ville éten­du, attrac­t­if et pacifié
  • Redy­namiser et dévelop­per le quarti­er de la gare
  • Ren­forcer les cen­tral­ités de prox­im­ité et la qual­ité de vie des quartiers
AXE 3. PÉRIGEUX VILLE DOUCE
  • Val­oris­er la ville entre eau et plateaux boisés
  • Périgueux, ville sobre

Programme d’action liés au cadre de vie et au développement durable

  • Agen­da 21 intercommunal
  • Plan Energie Ter­ri­toire relié par l’Agglomération

Autres “labels”

La Cathé­drale Saint-Front est inscrite au Pat­ri­moine Mon­di­al de l’Unesco sur les Chemins de Saint-Jacques de Com­postelle depuis 2008.

Valorisation et animation de l’architecture et du patrimoine

Le Ser­vice Ville d’Art et d’Histoire, par un tra­vail de ter­rain avec les habi­tants, pro­pose toute l’année des décou­vertes pat­ri­mo­ni­ales et thé­ma­tiques. Il per­met aus­si d’intéresser les Périgour­dins à l’histoire, l’urbanisme et l’évolution des quartiers, en organ­isant des « cafés archi­tec­ture et pat­ri­moine » dans le cadre de la poli­tique la Ville. Il développe des actions avec le pub­lic jeune de Périgueux en pro­posant un volet édu­catif « à l’école de l’Architecture, de l’Environnement et des Patrimoines ».

EXPÉRIENCE PILOTE

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