Martigues

Sin­gulière dans ses paysages, entre mer Méditer­ranée et étang de Berre, entre terre agri­cole et lit­toral, Mar­tigues, grand ter­ri­toire de la basse Provence, l’est tout autant dans son patrimoine.

Photos
Plan de situation
Contacts
Ressources
Photo 5 — le Fort de Bouc après réabilitation — crédit photo VAH
photo 4 — Animation vitrine archéologique de l’Ile- redit photo VAH
Photo 3 ‑quai canal Saint Sébastien- Credit phot G. Xuereb
Photo 2 — Chapelle de l’Annonciade chapiteau sculpté — portail (1)
Photo 1- Vue aérienne de Martigues — crédit photo Georges Xuereb

Maire : Gaby CHARROUX
Mairie de Martigues
Avenue Louis Sammut
13 500 Martigues
Tél : 04.42.44.33.33
Élus référents :
Flo­ri­an SALAZAR-MARTIN, Adjoint délégué à la Cul­ture, droit cul­turel et diver­sités culturelles
florian.salazar-martin@ville-martigues.fr
Régine PERACCHIA, Con­seil­lère munic­i­pale déléguée à Ville d’art et d’histoire
regine.peracchia@ville-martigues.fr
Pro­fes­sion­nel référent :
Mag­a­li GOUIRAN, Respon­s­able du ser­vice Ville d’art et d’histoire
magali.gouiran@ville-martigues.fr

Pas de ressources actuelle­ment.

L’histoire en bref

Les sites archéologiques de la préhis­toire, où l’habitat s’organise dès le VIe siè­cle av. J.-C., et, bien plus encore, l’agglomération gal­lo-romaine de Mar­iti­ma Avati­co­rum témoignent des pre­miers amé­nage­ments urbains. Pro­gres­sive­ment, le vil­lage de pêcheurs devient une véri­ta­ble ville qui, à la fin du XII­Ie siè­cle, s’ar­tic­ule autour de ses trois com­mu­nautés de Fer­rières, L’Île et Jon­quières. Tel un ves­tige de ces temps, cette divi­sion demeure net­te­ment aujour­d’hui alors même que, depuis 1581, les trois com­mu­nautés réu­nies don­nent nais­sance à Martigues. C’est pour­tant véri­ta­ble­ment au XVI­Ie siè­cle que, grâce au développe­ment de la pêche, la ville con­naît son âge d’or mar­qué par la con­struc­tion de nom­breux édi­fices religieux dont la chapelle de l’An­non­ci­ade, l’église de la Madeleine, Saint Louis d’An­jou ou l’église Saint Gen­est. S’y déploient tour à tour la riche orne­men­ta­tion du baroque ou l’équili­bre clas­sique. Le paysage urbain marté­gal est planté. A ce ter­ri­toire mérid­ion­al déjà con­trasté se super­pose sur les rives de Caronte, dès la sec­onde moitié du XIX­eme siè­cle, un décor mod­erne et indus­triel. De grands travaux trans­for­ment alors peu à peu Mar­tigues : creuse­ment du canal de Caronte, édi­fi­ca­tion des prin­ci­paux ponts, con­struc­tion de la ligne de chemin de fer… Le développe­ment de l’in­dus­trie pétrochim­ique dès l’après-guerre ampli­fie cette muta­tion. Sur d’am­bitieux sites à flanc de colline, les nou­veaux quartiers mar­qués par la démarche nova­trice de jeunes archi­tectes s’a­joutent aux usines nou­velle­ment dressées. Le vis­age con­tem­po­rain de Mar­tigues est aujour­d’hui l’héri­ti­er de cette riche his­toire et de ces muta­tions successives.

Politique patrimoniale, labels, procédures et outils

La ville de Mar­tigues présente de nom­breux mon­u­ments ou sites pat­ri­mo­ni­aux, inscrits ou classés au titre des Mon­u­ments His­toriques. En out­re, une poli­tique ambitieuse de pro­tec­tion du cen­tre ancien est menée avec la mise en place d’un périmètre délim­ité des abor­ds ain­si que l’opération « Mar­tigues en couleurs » qui, depuis plus 30 ans, per­met d’aider les habi­tants et com­merçants pour les ravale­ments de façades, de devan­tures com­mer­ciales et la réha­bil­i­ta­tion des logements. OUTILS DE PROTECTION OU DE GESTION DU PATRIMOINE La ville de Mar­tigues a mis en place un périmètre délim­ité des abor­ds pour la pro­tec­tion du cen­tre ancien, autour des mon­u­ments classés Mon­u­ments His­toriques que sont l’église de la Madeleine (quarti­er de l’Ile), l’école dite des crayons con­stru­ite par Jean Prou­vé (quarti­er Fer­rières), la Bastide du chemin Par­adis (quarti­er Fer­rières) ain­si que la chapelle de l’Annonciade (quarti­er de Jonquières). PROGRAMME D’ACTION SPÉCIFIQUE POUR LE BÂTI ANCIEN ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE Depuis 30 ans, la Ville de Mar­tigues a mis en place des sub­ven­tions munic­i­pales en cen­tre ancien qui concernent :
  • le ravale­ment des façades,
  • la mise en valeur des devan­tures commerciales,
  • la réha­bil­i­ta­tion des loge­ments, avec un volet spé­ci­fique pour la résorp­tion de l’habitat indigne.
Ain­si, les dif­férents travaux de mise aux normes, d’amélioration du con­fort et de per­for­mance énergé­tique des loge­ments situés dans le cen­tre ancien (Jon­quières, L’Ile et Fer­rières) sont sub­ven­tionnables par la Ville. Le périmètre « ravale­ment des façades » et « devan­tures com­mer­ciales » est élar­gi aux noy­aux vil­la­geois de la Couronne et Car­ro. Les com­merces de prox­im­ité de cer­tains quartiers sont eux aus­si con­cernés par l’opération. AUTRES LABELS
  • 4 labels Pat­ri­moine XXè
  • Label scène nationale pour le théâtre des Salins
  • Label Musée de France pour le Musée Ziem
  • Pat­ri­moine Naturel : sur les 7 144 hectares de la com­mune, env­i­ron 3 300 sont con­sid­érés comme zônes naturelles (dont 700 de forêt), 1 050 comme zônes agri­coles et 750 comme faisant par­tie de la zone d’activité indus­trielle de Lavéra. 36 hectares de jardins urbain dans la ville.
Zone Natu­ra 2000 en mer. Mon­u­ments historiques :
  • Chapelle de l’Annonciade CLMH le 21/03/2010
  • Fort de Bouc : IMH le 06/01/1930
  • Tem­ple Gal­lo-romain (ves­tiges déplacés à l’avenue Ziem dans les années 1970) : IMH le 05/02/1937
  • Église parois­siale Sainte-Madeleine de l’Ile : CLMH LE 23/01/1947
  • Bastide chemin de Par­adis : IMH le 02/09/1975
  • Sites archéologiques du Col­let Redon à la Couronne : IMH le 04/01/1989
  • École mater­nelle de Fer­rières : IMH le 19/03/2001
Sites inscrits et classés :
  • Rives de l’étang de Berre : ensem­ble for­mé par les bras de mer dits « canal Saint Sébastien » et « Miroir aux oiseaux », le quai Brescon et les façades, murs et toi­tures de immeubles qui le bor­dent, site classé le 28 octo­bre 1942.
  • Terre-plein et façades et toi­tures de la chapelle Notre-Dame-de la Miséricorde:site inscrit le 24 jan­vi­er 1944
  • Façades et toi­tures des maisons et les ter­rains en bor­dure de l’étang au quarti­er de Jon­quières : site inscrit le 24 jan­vi­er 1944.
  • Façades et toi­tures des maisons et ter­rains com­pris entre l’étang de Berre et la R.N n° 568, de la sor­tie est de Mar­tigues-Jon­quières à la lim­ite de la com­mune de Chateauneuf les Mar­tigues : site inscrit le 24 jan­vi­er 1944.

Valorisation et animation de l’architecture et du patrimoine

  • vis­ites guidées de la Ville, du chenal et des mon­u­ments principaux
  • vis­ites à vélo, vis­ites mis­es en scène etc.
  • ate­liers de médi­a­tion à des­ti­na­tion des adultes & enfants : ate­liers avec inter­venants extérieurs etc.
  • expo­si­tions his­toire et beaux-arts (expo­si­tion des pein­tures de J. Vimard en 2018)
  • par­tic­i­pa­tion aux journées nationales
  • organ­i­sa­tion de con­férences en lien avec le pat­ri­moine local

EXPÉRIENCE PILOTE

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