Basse-Terre (Guadeloupe)

Basse-Terre est local­isée au sud-ouest de la Guade­loupe, entre le mas­sif vol­canique de la Soufrière et la mer des Caraïbes. Un réseau hydro­graphique organ­ise son site rav­iné par des gorges profondes. 

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Plan de situation
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Ressources

Maire : André ATALLAH
Hôtel de ville
Cour Nolivos
97 100 Basse-Terre
Tél : 0590 805 656

Pas de ressources actuelle­ment.

L’histoire en bref

La ville naît en 1650, à l’abri du fort Saint-Charles, dénom­mé en 1989 par délibéra­tion du Con­seil général, fort Louis Del­grès, en hom­mage à ce com­bat­tant pour la lib­erté en 1802. L’installation des religieux au milieu du XVI­Ie siè­cle favorise la créa­tion des quartiers du Carmel et de Saint-François. Au XVI­I­Ie, l’essor de l’industrie sucrière basée sur l’intensification de la traite négrière et de l’esclavage, asso­ciée à l’activité cor­saire, assure son développe­ment économique et urban­is­tique. Assiégée par les Anglais de 1759 à 1763, elle subit des cat­a­stro­phes naturelles et la con­cur­rence de Pointe-à-Pitre aux XIXe et XXe siè­cles. Avec la départe­men­tal­i­sa­tion en 1946, la ville accueille les prin­ci­pales admin­is­tra­tions et assoie sa posi­tion de chef-lieu de la Guade­loupe. Préserv­er et val­oris­er ce pat­ri­moine con­stitue l’un des enjeux urbains majeurs du XXIe siècle.

Politique patrimoniale, label, procédures et outils

Basse-Terre, née de la ren­con­tre des civil­i­sa­tions dans le Nou­veau Monde, fig­ure par­mi les villes his­toriques les mieux con­servées de la Caraïbe. Son pat­ri­moine bâti, son envi­ron­nement naturel et son art de vivre, lui ont valu d’obtenir en 1995, le label « Ville d’art et d’histoire ». A ce titre, elle définit une poli­tique de préser­va­tion, de val­ori­sa­tion et d’animation pat­ri­mo­ni­ale qui par­ticipe à la revi­tal­i­sa­tion de l’espace urbain en prenant en compte le développe­ment durable.

Projet urbain

La Ville s’est engagée dès les années 1990 dans un vaste pro­gramme d’aménagement urbain en ini­tiant des pro­jets de restruc­tura­tion du front de mer et de résorp­tion de l’habitat insalu­bre. En 2009, elle a relancé le pro­jet d’étude pour la créa­tion d’une zone de pro­tec­tion du pat­ri­moine archi­tec­tur­al urbain et paysager, futures Aires de mise en Valeur de l’Architecture et du Pat­ri­moine (AVAP).

Outils de protection ou de gestion du patrimoine

  • Inven­taire du pat­ri­moine archi­tec­tur­al et mobili­er de la ville de Basse-Terre
  • PPRN adop­té en 2005

Valorisation et animation de l’architecture et du patrimoine

  • Pub­li­ca­tions
  • Médi­a­tion : Expo­si­tions, sig­nalé­tique, ate­liers, vis­ites, conférences
  • Ani­ma­tion
  • Mai­son de l’architecture et du pat­ri­moine (CIAP en cours d’élaboration)

En 2002, la Munic­i­pal­ité a réha­bil­ité l’ancienne mai­son BUFFON qui accueille sur 429 m², le ser­vice de l’architecture et du pat­ri­moine et le Cen­tre d’interprétation de l’architecture et du pat­ri­moine (CIAP). Depuis 2003, le CIAP pro­pose des expo­si­tions tem­po­raires, des activ­ités de médi­a­tion, de for­ma­tion et d’animation. Des out­ils de com­mu­ni­ca­tion et de pro­mo­tion sont réal­isés à l’intention des publics. L’exposition per­ma­nente est en cours de réalisation.
En 2006, un inven­taire du pat­ri­moine archi­tec­tur­al et mobili­er de la ville de Basse-Terre a été réal­isé en parte­nar­i­at avec la Région, la DRAC Guade­loupe et le CAUE avec le sou­tien du FEDER. Les don­nées sont con­sulta­bles sur les bases du min­istère de la Cul­ture et de la Com­mu­ni­ca­tion. Un ouvrage « Basse-Terre, pat­ri­moine d’une ville antil­laise » pub­lié aux édi­tions Jasor en 2006, une expo­si­tion et une présen­ta­tion sur bornes val­orisent cet outil.

La ville val­orise et ani­me son pat­ri­moine par le biais du réseau des villes et pays d’art et d’histoire depuis la sig­na­ture de la con­ven­tion le 21 févri­er 1995, renou­velée le 5 octo­bre 2006. Un Cen­tre d’interprétation de l’architecture et du pat­ri­moine est en cours de créa­tion. Vis­ites, par­cours, con­férences, opéra­tions locales et nationales, ate­liers de décou­verte et de pra­tiques artis­tiques sont pro­posés aux publics.

Projets

  • Relancer les études pour la créa­tion d’une zone de pro­tec­tion du pat­ri­moine archi­tec­tur­al urbain et paysager, future AVAP et pour une Opéra­tion pro­gram­mée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH).
  • Par­ticiper à l’année des Out­re-Mers en présen­tant une expo­si­tion sur la péri­ode guade­loupéenne de l’artiste Georges ROHNER en Guadeloupe.
  • Pour­suiv­re la restau­ra­tion du pat­ri­moine mobili­er pro­tégé (le retable du Carmel).
  • René­goci­er la Con­ven­tion « Villes et Pays d’art et d’histoire »